L'incontinence urinaire

L’incontinence urinaire donne lieu à des pertes incontrôlables et involontaires d’urine, qui se produisent le jour ou la nuit.

l'incontinence urinaire

Les traitements médicamenteux

Le médecin traitant choisit le traitement en concertation avec son patient, et en prenant en compte la cause de l’incontinence urinaire, le type d’incontinence et la gêne ressentie.

Des médicaments peuvent être proposés en première intention ou après l’échec du traitement comportemental. Ils sont prescrits dans les cas d’incontinence urinaire par hyperactivité de la vessie ou d’incontinence urinaire mixte.
Ce sont des antispasmodiques (anticholinergiques) qui agissent sur le contrôle du tonus de la vessie. Ils peuvent comporter des effets secondaires (sécheresse de la bouche, vertiges, constipation…) En cas d’effet inhabituel du traitement, il est important d’en parler à son médecin traitant.

Après la ménopause et en cas de sécheresse vaginale, un traitement local vaginal par œstrogènes peut également être proposé. Il améliore la trophicité de la muqueuse vaginale et améliore l’incontinence urinaire souvent associée, même si cela ne constitue pas un traitement direct des fuites urinaires. » »Il n’est pas toujours nécessaire d’avoir recours à des médicaments pour soigner l’incontinence urinaire. L’une des principales recommandations consiste à réguler la consommation de liquides au cours de la journée.
Cela ne veut pas nécessairement dire que vous devez diminuer la quantité de liquides consommée, mais que vous devez améliorer la distribution au cours de la journée afin d’éviter la formation rapide de grandes quantités d’urine et les fuites d’urine involontaires.
L’idéal serait sans doute de diminuer la quantité de liquides consommée au fur et à mesure de la journée. Le matin est donc le moment de la journée où la consommation de liquides devrait être la plus importante. »

La chirurgie par bandelette sous urétrales

chirurgie bandelettes sous uretrales
La chirurgie par bandelette sous urétrales consiste à positionner sous l’urètre une petite bandelette en matériel synthétique. Cette bandelette, telle un hamac, restera sous l’urètre, la soutenant lors de l’effort physique afin d’empêcher les fuites. La bandelette est passée et positionnée sous l’urètre à l’aide d’aiguilles. Différentes bandelettes sous urétrales avec différents systèmes de pose sont commercialisées.

Plus d’information pour la femme :

Pour l’homme :

https://www.urofrance.org/sites/default/files/44_bsu_transobturatrice_chez_lhomme.pdf

 

La neuromodulation sacrée

La neuromodulation sacrée
Cette dernière option consiste à mettre en place une électrode au contact du nerf qui régule l’activité de contraction de la vessie.

Présentation de la neuromodulation sacrée

Il s’agit d’un « pacemaker de la vessie » utilisé pour traiter l’incontinence urinaire par hyperactivité de la vessie après échec des traitements médicaux (Voir Incontinence urinaire). Elle nécessite un test préalable avec la mise en place d’une électrode temporaire et d’un boitier externe. Une fine électrode est placée au bloc opératoire au niveau du sacrum sous contrôle radiologique. La période de test dure en moyenne une quinzaine de jours avec un petit boitier externe. Pendant cette période, on notera sur un calendrier mictionnel à quelle heure on va uriner et le volume des mictions. Si le test est positif, l’implantation d’un boitier définitif (« pacemaker ») est proposée. Le test est positif dans 70% des cas. Dans le cas contraire, l’électrode est retirée sous anesthésie locale.

Plus d’information sur : https://www.urofrance.org/sites/default/files/89_neuromodulation_des_racines_sacrees.pdf

 

La toxine botulique

La toxine botulique

L’injection de Botox est proposée lorsque les médicaments oraux sont mal supportés ou insuffisamment efficaces pour contrôler les contractions de la vessie, qui causent des fuites urinaires et des envies d’uriner urgentes ou trop fréquentes.

Cette intervention est de plus en plus utilisée chez les patients avec une vessie hyperactive idiopathique qui sont réfractaires au traitement médical et chez les patients avec une incontinence secondaire à un problème d’origine neurologique.

La toxine botulique A (Botox) est injectée dans l’épaisseur de la paroi de la vessie. Le Botox réduit les contractions incontrôlées de la vessie et diminue le besoin urgent en agissant sur des terminaisons nerveuses contenues dans la paroi. Les fuites d’urines et les envies urgentes sont ainsi supprimées ou considérablement diminuées. L’effet du Botox débute de deux à 10 jours après l’injection. Elle agit temporairement pendant en moyenne de six à neuf mois. Il existe cependant des variations d’efficacité d’un patient à un autre. Lorsque l’effet disparaît, on peut réinjecter cette toxine autant de fois que nécessaire en respectant un intervalle entre les interventions, soit de trois mois entre deux injections.

Plus d’informations sur : https://www.urofrance.org/sites/default/files/53_toxine_botulique_injection_dans_la_paroi_vesicale_pour_vessie_neurologique.pdf

Le sphincter urinaire artificiel homme et femme

Le sphincter urinaire artificiel homme et femme

C’est un des traitements de l’incontinence urinaire lorsque le sphincter naturel est trop faible (hypotonie). Le patient ou la patiente présente des pertes involontaires d’urines notamment à l’effort (éternuement, toux, rire, port de charge,…) ou au changement de position (se lever par exemple).

Le sphincter urinaire artificiel est le traitement de référence de l’incontinence urinaire par hypotonie sphinctérienne.
C’est un système hydraulique totalement incorporé dans le corps. Il comprend :

  • une manchette qui entoure le canal urinaire (un peu comme un brassard à tension)
  • une pompe d’activation (qui est mise en place dans la grande lèvre chez la femme et la bourse chez l’homme)
  • un réservoir situé dans l’abdomen devant la vessie

A l’état inactif le liquide est contenu dans la manchette (qui comprime le canal) et le réservoir est vide.

Lorsque le patient ou la patiente veut uriner il presse la pompe d’activation au travers de la peau et le liquide quitte la manchette vers le réservoir.  La vessie se vide. Automatiquement au bout de 3 minutes le liquide revient dans la manchette.

Plus d’informations pour l’homme sur : https://www.urofrance.org/sites/default/files/52_sphincter_artificiel_pour_le_traitement_dune_incontinence_urinaire_masculine_apres_chirurgie_prostatique.pdf

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