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Les symptômes suivants correspondent souvent à des urgences urologiques :

  • Douleurs aiguës dans les lombes
  • Infection urinaire avec de la fièvre
  • Fièvre après avoir subi des biopsies de prostate
  • Impossibilité d’uriner malgré l’envie pressante
  • Douleur aiguë dans les bourses (testicules)
  • Sang dans les urines avec élimination de caillots gênant l’émission d’urines.
  • Plaies de la verge
  • Traumatisme de la verge ou des testicules (avec douleur et hématome)
  • Érection prolongée et douloureuse avec impossibilité de détumescence (plus de 2 heures)
  • Impossibilité de recalotter la verge

 

L’anurie

L'anurie est une urgence urologique

L’anurie se définit par un arrêt total de la sécrétion d’urine par les reins.

Il s’agit d’une urgence médicale car elle expose à des conséquences métaboliques qui mettent rapidement en jeu le pronostic vital.
L’échographie abdominale est l’examen essentiel pratiqué en urgence. Elle permet de distinguer une anurie par obstruction, c’est à dire un obstacle et une anurie dite fonctionnelle liée à une autre affection des reins (néphropathie).

En cas d’obstruction basse, l’échographie met en évidence une distension vésicale : on parle de globe vésical. Si l’obstruction est urétérale, l’échographie montre une dilatation des cavités rénales et des voies urinaires excrétrices : elles sont en tension. Enfin, l’absence de dilatation rénale oriente vers une origine rénale de l’anurie c’est à dire une anurie fonctionnelle.

 

Colique néphrétique

la Colique néphrétique est une urgence urologique

Elle est la conséquence de l’obstruction du flux d’urine dans un uretère le plus souvent par un calcul avec dilatation des cavités rénales en amont. De toutes les douleurs connues, elle est décrite comme étant une des plus intenses, démarrant classiquement au niveau de la fosse lombaire et irradiant vers le flanc et le pubis.

Le diagnostic passe par la réalisation d’une échographie réno-vésicale, une radiographie de l’abdomen de face et un scanner abdomino-pelvien sans injection de contraste.

Un traitement médical par anti-inflammatoires et antalgiques doit être administré le plus vite possible pour faire céder la douleur. Une fois la crise passée et le diagnostic confirmé, on peut proposer un traitement spécifique,

Cf : Spécialité de la clinique, les coliques néphrétiques.

 

Le paraphimosis

Le paraphimosis est une urgence urologique

Il correspond à l’étranglement provoqué par le prépuce au niveau du gland de la verge.

Le traitement de cette affection médicale doit se faire en urgence. Pour cela, le gonflement occasionné doit être réduit par l’administration d’eau fraîche sur le pénis afin de pouvoir intervenir et remettre en place le prépuce. Le praticien utilise un lubrifiant pour faciliter la compression.
Une anesthésie locale est généralement pratiquée pour soulager le patient.

Si cette manipulation ne donne pas de résultat, une posthectomie ( = circoncision) doit être réalisée. cf le chapitre posthectomie dans les pathologies des organes génitaux externes sur le site.

Cf : Spécialité de la clinique, pathologie des organes génitaux externes et circoncision.

 

Le pripapisme

le pripapisme est une urgence urologique

Le priapisme se définit comme une érection prolongée (plusieurs heures ou jours), sans objet, car survenant en l’absence de désir sexuel. Cette érection inappropriée devient rapidement douloureuse. Les corps caverneux sont tendus mais le gland (corps spongieux) reste flasque.

L’éjaculation ne fait pas céder le priapisme. le priapisme expose, au-delà de 4 heures, à un risque de lésions définitives des corps caverneux et donc d’impuissance.
Les causes sont multiples :

  • Maladies du sang : drépanocytose (anomalies des globules rouges ), polyglobulie (augmentation importante du nombre des globules rouges), thrombocytémie (augmentation importante du nombre des plaquettes), leucémies en particulier la leucémie myéloïde chronique, troubles thrombo-emboliques.
  • Affections de la région pelvienne : cancers de la région pelvienne, adénome et cancer de prostate, prostatite, urétrite, …
  • Causes traumatiques : lésion de la moelle épinière, rarement fistule artério-veineuse (communication entre une artère et une veine)
  • Toxique : marijuana, cocaïne, alcool.
  • Causes iatrogènes, c’est à dire secondaires à une intervention médicale ou à un médicament et c’est de loin la cause la plus fréquente. En effet le priapisme est une complication possible des injections intra-caverneuses, utilisées comme traitement de certaines impuissances.

Plusieurs médicaments peuvent être responsables : les alpha-bloquants (utilisés surtout dans les traitements de l’hypertension artérielle et de l’adénome de prostate), le Viagra, les neuroleptiques, certains anti-dépresseurs, l’héparine de bas poids moléculaire.

 

La rétention aigue d’urine

la rétention aiguë d'urine est une urgence urologique

Problème survenant préférentiellement chez l’homme qui, anatomiquement est plus prédisposé à la rétention qu’à la fuite, la rétention urinaire peut prendre une allure extrêmement douloureuse dans sa forme aiguë (impossibilité totale d’uriner et de vider sa vessie) ou passer inaperçue dans sa forme chronique.

Parmi les facteurs favorisant la rétention, il existe l’hyperplasie bénigne de la prostate, la prostatite, les dysfonctionnements neurologiques vésico-sphinctériens, parfois les traumatismes de l’urèthre ainsi que les suites d’une anesthésie, notamment locorégionale (rachianesthésie ou péridurale).
En cas de rétention aiguë, une forte douleur pelvienne est associée à l’impossibilité d’uriner. Ceci peut survenir après un long voyage en voiture, après s’être retenu longtemps d’uriner (circonstance qui peut être favorisée par un repas trop abondant ou trop arrosé), l’administration d’un médicament à base d’atropine (tels que les vasoconstricteurs nasaux), une constipation, une infection ou une intervention chirurgicale.

Dans sa forme chronique, la rétention ne crée pas de douleurs particulières, mais affaiblit le jet urinaire. La vessie se vide de moins en moins bien et la stase urinaire expose aux infections, aux calculs voire à une incontinence par regorgement. En cas de rétention négligée, la vessie se distend ; le terme de « vessie claquée » caractérise cette vessie trop dilatée ne pouvant plus se contracter. Le risque est l’absence de reprise des mictions malgré un traitement adéquat sur la prostate. À un stade encore plus avancé, une dilatation des uretères et du rein peut apparaître aboutissant à une insuffisance rénale aiguë ou chronique avec risque de dialyse.

Le diagnostic de rétention urinaire aiguë est habituellement facile, la palpation de la vessie réveille la douleur et l’envie d’uriner.
La rétention chronique peut passer inaperçue car les symptômes évoluent progressivement, à bas bruit et peuvent se traduire par une pollakiurie ( élévation du nombre de mictions quotidiennes), une dysurie (difficulté à uriner) voire, chez l’homme, une incontinence par regorgement (présence de fuites sur fond de rétention). La rétention chronique se présente comme une masse abdominale sous ombilicale dure parfois comme une pesanteur du bas ventre. L’échographie est parfois utile pour faire le diagnostic.

Le bilan devra comprendre l’évaluation des troubles mictionnels avant l’épisode et rechercher les autres pathologies associées ou les prises médicamenteuses pouvant interagir, voire être seules responsables de cet épisode.

Le traitement de ces 2 types de rétention nécessite une prise en charge spécialisée.

  • Pour la rétention urinaire aiguë, une prise en charge en urgence par un drainage vésical (sonde urinaire) ou par un cathétérisme sus pubien (petit tuyau placé sous anesthésie locale à travers la paroi abdominale dans la vessie, relié à une poche collectrice) provisoire ou maintenu pendant plusieurs jours, permet de soulager rapidement et efficacement la douleur. Le choix du mode de drainage incombe à votre praticien. Le cathéter est souvent préféré en cas de prostatite aiguë ou de traumatisme de l’urèthre. Avec une sonde ou un cathéter, il est recommandé de boire abondamment (au moins 1,5 litre par jour) et de vider les poches avec des règles d’asepsie rigoureuse.
  • La rétention chronique nécessite une prise en charge adaptée par un sondage.

Dans les deux cas, le traitement spécifique de la cause de la rétention doit être entrepris avant de proposer le retrait du drainage.

Le drainage vésical s’entoure de mesures rigoureuses d’asepsie.
Tout sondage ou cathétérisme, laissé en place quelques jours, entraîne une colonisation bactérienne c’est-à-dire la présence de germes dans les urines. Il convient de ne faire un examen des urines (ECBU) qu’en cas de fièvre et/ou de douleurs, voire d’urines malodorantes avant de prendre un avis spécialisé en vue d’un éventuel traitement antibiotique.
La sonde peut entraîner quelques saignements (hématurie) surtout chez les patients sous anticoagulants. La boisson abondante suffit le plus souvent à juguler ces épisodes.

 

La torsion du testicule

la torsion du testicule est une urgence urologique

La torsion du testicule est un problème mécanique qui s’explique par un défaut de fixation du testicule à l’intérieur de la bourse apparaissant au cours du développement.

Elle constitue une urgence chirurgicale urologique.

Elle est plus fréquente chez :  l’adolescent au cours de la puberté et le jeune adulte.
Chez un grand garçon, vers l’âge de 14/15 ans, elle donne lieu à une douleur à début brutal, d’un seul côté qui irradie vers l’aine et l’abdomen et s’accompagne de nausées, sans pour autant s’accompagner de fièvre ou de douleur en urinant. Le testicule lui-même devient très douloureux. C’est une extrême urgence car le testicule n’est plus irrigué et souffre très vite ; en l’espace de 6 heures, il peut perdre irrémédiablement sa fonction de fertilité, même s’il conserve son rôle hormonal. Parfois l’interrogatoire permet de retrouver des antécédents d’épisodes douloureux spontanément résolutifs.

Le traitement d’urgence consiste à détordre ce testicule et permettre de nouveau sa vascularisation. Il est fixé pour éviter une récidive. Cette fixation est volontiers aussi réalisée de l’autre côté à titre préventif.
Le risque d’atrophie dans les mois qui suivent explique une surveillance.
Si la torsion est très serrée ou le délai de traitement trop tardif, le testicule est noir, nécrosé et doit être enlevé. Ultérieurement, une prothèse en silicone pourra rétablir la symétrie esthétique des bourses.
Toute douleur aiguë brutale de la bourse est une urgence.
Opéré tôt, le testicule reprend sa vitalité et ses fonctions.
La perte du testicule par atrophie est un risque majeur après quelques heures.
Perdre un testicule ne signifie pas la perte de la virilité, la stérilité et l’impuissance car l’autre testicule compense.

 

La rupture des corps caverneux

la rupture des corps caverneux urgence urologique

La rupture de l’albuginée des corps caverneux du pénis est une pathologie rare survenant le plus souvent chez l’adulte jeune au cours d’un rapport sexuel. Dans les pays occidentaux, la cause la plus fréquente est le « faux-pas du coït.

Une échographie, une cavernographie ou encore une imagerie par résonance magnétique nucléaire de la verge peuvent être réalisées pour rechercher le siège exact du foyer de fracture. Le traitement est le plus souvent chirurgical par voie élective et consiste à évacuer l’hématome sous-cutané et à suturer la déchirure de l’albuginée des corps caverneux. Il faut rechercher une rupture de l’urèthre associée. Les complications de ces fractures de l’albuginée comportent notamment la dysfonction érectile, une déviation de la verge en érection, le développement de plaques ressemblant à celles de la maladie de La Peyronie, une fistule urèthro-caverneuse ou urèthro-cutanée ou encore une dysurie par lésion sténosante urèthrale. A l’heure actuelle, le traitement de référence de la rupture des corps caverneux à la phase aigue repose sur un traitement chirurgical destiné à évacuer l’hématome sous-cutané et à suturer la déchirure de l’albuginée du corps caverneux. Dans certains cas, notamment lorsque le patient refuse la chirurgie, un traitement conservateur est alors réalisé.

Contact

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